Le beau
Le beau ou la beauté est une notion abstraite liée à de nombreux aspects de l’existence humaine. Ce concept est étudié principalement par la discipline philosophique de l’esthétique, mais il est également abordé en partie par d’autres domaines (histoire, sociologie, psychologie, art).
Le beau est communément défini comme la caractéristique d’une chose qui au travers d’une expérience sensorielle (perception) ou intellectuelle procure une sensation de plaisir ou un sentiment de satisfaction ; en ce sens, la beauté provient par exemple de manifestations telles que la forme, l’aspect visuel, le mouvement, le son.
La distinction entre ce qui est beau et ce qui ne l’est pas varie suivant les époques et les individus. Ce que l’on entend même par sentiment du beau diffère selon les penseurs et bien des cultures n’ont pas de mot qui corresponde exactement au « beau » du français actuel.
La sélection sexuelle s’imbriquerait dans une coévolution antagoniste des traits spécifiques liée au conflit sexuel. Elle amplifierait le maintien de ces caractères outranciers en attisant le désir sexuel. La beauté physique ne serait que le résultat de l’impression exercée par la combinaison de ces caractères extravagants impliquant le développement du désir. Ainsi, la beauté, en tant que stimulus supranormal, serait d’abord un canon de la sexualité. Cette tendance à l’exagération se retrouve dans les œuvres artistiques depuis les premiers Grecs jusqu’à Picasso ou Botero.
Il faut sourire. Cela fait plaisir.
Il y’a trois utopies qui rendent fou la vérité, la justice et le beau.
L’art du beau est l’art du génie.
La lumière reflète les traits qui donnent des sensations.
La perception des rapports. Même les sauvages connaissent les belles femmes.
Ecrit par gore, le 23/01/2025
Le dessin
L’art que je pratique est le dessin. Le trait au dessin reflète la lumière qui donne des sensations. Le sens de l’esthétique n’est pas inné. Ne pas reconnaître une oeuvre d’art est comme ne pas découvrir le continent Amérique, ne pas reconnaître l’inconscient ou ne pas reconnaître la découverte de Galilée comme la Terre tourne autour du Soleil.
L’esthétique (ou philosophie de l’art) est une discipline de la philosophie ayant pour objet les perceptions, les sens, le beau (dans la nature ou l’art), ou exclusivement ce qui se rapporte au concept de l’art. L’esthétique correspond ainsi au domaine désigné jusqu’au xviiie siècle par « science du beau » ou « critique du goût », et devient depuis le xixe siècle la philosophie de l’art. Elle se rapporte, par exemple, aux émotions provoquées par une œuvre d’art (ou certains gestes, attitudes, choses), aux jugements de l’œuvre, à ce qui est spécifique ou singulier à une expression (artistique, littéraire, poétique, etc.), à ce qui pourrait se définir comme beau par opposition à l’utile et au fonctionnel.
Friedrich Nietzsche se donne ainsi comme objectif de renverser le platonisme. Si Platon posait que la vérité était intelligible (et donc suprasensible) et le réel comme une illusion et une erreur, Nietzsche soutient qu’il s’agit là d’une preuve du nihilisme et de l’hostilité que Platon avait envers la vie concrète, réelle.
Nietzsche s’oppose au pessimisme de Schopenhauer, avec une attitude esthétique, le dionysiaque, qu’il oppose à l’apollinien. Inversant la hiérarchie platonique, le sensible devient une réalité fondamentale : « l’art a plus de valeur que la vérité ». Critiquant le principe des valeurs objectives comme fruit de la décadence, Nietzsche place l’artiste en créateur de ses propres valeurs singulières, proposées aux autres hommes, pour stimuler leur « volonté de puissance », c’est-à-dire leur force de vie et de joie. « L’art est le grand stimulant ». Selon Nietzsche la fonction de l’art n’est pas de créer des œuvres d’art, mais « d’embellir la vie ». « L’essentiel, en art, est la célébration, bénédiction, la divinisation de l’existence ».
Heidegger définit l’esthétique comme « la science du comportement sensible et affectif de l’homme et ce qui le détermine. » C’est après 1933, dans les conférences sur « L’origine de l’œuvre d’art », ses études de la poésie de Hölderlin et la peinture de Van Gogh, que Heidegger aborde la question de l’art. Il déplace toute la question ontologique (« Qu’est-ce l’être ? ») sur les arts. Dans son approche phénoménologique, il désigne l’œuvre d’art comme une mise en œuvre d’un dévoilement (alètheia) de l’Être de l’étant. S’opposant ainsi au courant objectiviste (qui établit la vérité par un rapport à l’idée de réalité), Heidegger définit l’art comme le moyen privilégié d’une « mise en œuvre de la vérité » par l’esprit :
« Ce n’est que par l’œuvre d’art, en tant que l’être qui est (das seiende Sein), que tout ce qui apparaît par ailleurs et se trouve déjà là est confirmé et accessible, élucidable et compréhensible, en tant qu’étant ou au contraire en tant que non-étant. C’est parce que l’art (Kunst), en un sens insigne, porte l’être à se tenir dans l’œuvre et à y apparaître en tant qu’étant, qu’il peut valoir comme le pouvoir-mettre-en-œuvre tout court, comme la technè. »
— Heidegger
L’art est une religion. J’aime dessiner.
Un chef d’oeuvre doit rechercher la perfection qui est une utopie. A l’Académie des beaux-arts de France, les académiciens pour entrer doivent produire un maître d’oeuvre, un chef d’oeuvre pour montrer leur accomplissement. Et, ceci c’est depuis la création de l’Académie depuis 1648.
L’oeuvre d’art doit être comprise entre le problème et la solution, la névrose et la sublimation, le désir et la vérité.
Le veau d'or, la vallée de Bacca. Le Moise de MichaelAnge.
Ecrit par gore, le 23/01/2025
Bonjour tout le monde !
Bienvenue sur WordPress. Ceci est votre premier article. Modifiez-le ou supprimez-le, puis commencez à écrire !
Ecrit par gore, le 23/01/2025